Demain j’aurai un chéri journaliste

J’ai toujours admiré les journalistes. Profondément. J’ai toujours dis que je n’en ferai jamais (« mais alors jamais! ») mon métier. Tournant autour du pot, passant d’attachée de presse à blogueuse. Pour être près d’eux quand même, pas trop éloignée…

©PerrineBinet

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Parce que c’est un milieu que j’affectionne particulièrement. Qu’avec un papa journaliste, on ne peut que comprendre, la tonne d’investissements et de concessions que ça demande. Pour en avoir fait les frais parfois petite aussi, sûrement.

Un métier de passion, qui regroupe souvent des bons-vivants, des curieux, des personnes qui aiment les gens et la vie. La vraie vie, dans tout ce qu’elle a de plus simple, de quotidien, voire de routinier, mais qu’ils tentent, chaque jour, de tourner en papier qu’on aura envie de lire. Offrir aux lecteur, quelques lignes, leur regard, leur ressenti, pour le plaisir de partager et de transmettre.

J’avais dit : jamais un journaliste. Déjà parce que le cliché journaliste/attachée de presse, je trouvais ça risible et puis parce que, je voulais, pour mes enfants un père disponible, craignant que son travail ne l’accapare trop, sans doute. Mais le destin fait rarement les choses comme on les a prévu. Et j’ai croisé le chemin de celui qui partage ma vie lors d’un rendez-vous presse.

Un vrai journaliste comme je les aime. Qui a toujours mille histoires à raconter, de la plus drôle à celle qui nous mettra la larme à l’oeil. Parce qu’il sait, mieux que personne, planter un décor, faire ressentir l’intensité d’un regard, comprendre une parole à demi-mot, faire parler les silences. Il sait parler de tout, écrire sur tout, rendre le quotidien passionnant et son journal quotidien tout autant.

Demain, mon chéri va passer la toute dernière épreuve, le tout dernier oral, la dernière marche avant d’être officiellement journaliste. Le jury ne pourra que partager mon avis, qu’être séduit par ce mec franc, à la motivation hors norme. Un sésame qu’il aura grandement mérité, fruit d’un travail de longue haleine, de semaines de terrain, d’interminables soirées de mises en page, de roues de skate usées jusqu’à la corde pour courir après ses sujets, d’actualité en perfusion pour être certain de ne surtout rien manquer, de remise en question permanente,.

Sois serein mon amour. Il y a des évidences qui ne trompent pas. Tu es DÉJÀ journaliste. ❤

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