Burkina, en 2014, en reprenant l’avion direction Paris, après avoir passé quelques mois sur tes terres, je crois t’avoir laissé une partie de moi, un morceau d’amour, une reconnaissance éternelle. Parce que tu es un sacrément beau pays. Et quand je dis beau, je ne parle ni de tes paysages brûlé par le soleil harassant, ni de tes vieilles pierres que les stigmates de ton histoire ont fait disparaître, je parle de tes habitants, de tes « hommes intègres ». Ta force réside dans ton peuple. Et Ouagadougou en est la plus belle ambassadrice.

 Boni – Burkina Faso / DR : Restons Futiles

Toi qui est représenté par des hommes si doux, si accueillants, si humbles, tu n’as pas dû comprendre.

J’ai vu. J’ai vu des musulmans et des catholiques prier ensemble, j’ai vu des grands sages céder leur chaise au premier étranger de passage, j’ai vu 10 burkinabés sortir de nul part au fin fond de la brousse en pleine nuit pour dégager ma voiture d’un fossé, j’ai vu des maquis vibrer jusqu’au bout de la nuit pour le simple plaisir de la danse.

Boromo – Burkina / DR : Restons Futiles

J’ai vu des grands malades ne jamais se plaindre et sourire toujours, j’ai vu tes enfants si beaux et si heureux d’être vivants, j’ai vu des burkinabés à 2 sur une moto me prendre en stop pour pas me laisser sur le bord de la route, j’ai vu un enfant me tendre son dernier bonbon hebdomadaire avec un grand sourire, j’ai vu des personnes de tout horizon refaire le monde autour d’une Brakina.

Boromo – Burkina / DR: Restons Futiles   

Parce que chez toi, chacun se sent un peu chez soi.

Tu dois être abasourdie… Comme tous tes habitants, de terre ou de cœur.

Tant de haine. Toi qui n’as que de l’amour à donner.

Tant de froideur. Toi qui n’as que de la chaleur à offrir.

Des armes. Face à tes mains nues et ouvertes.

Des fanatiques. Face à des musulmans exemplaires.

Kiere – Burkina / DR : Restons Futiles

S’attaquer à toi, il fallait être bien faible. S’attaquer à une terre d’amour et de paix,  au nom d’un Dieu dont vous représentez si bien les valeurs au quotidien.

Continue d’être toi Burkina. Continue de danser et de chanter. Continue d’accueillir avec autant d’amour. Ne faiblis pas, ne prends pas peur, l’amour gagnera.

« On est ensemble »… comme tu le dis si bien.

Bagasy – Burkina / DR : Restons Futiles