Hier soir, tard, je me noyais dans la toile infecte et ce F-Haine, qui me file une nausée qui ne m’a pas quitté depuis dimanche soir. Fermée. Lovée. Comme face à un précipice incompréhensible. Et puis, sur le groupe Facebook privé qui nous permet d’échanger entre bénévoles et migrants du CAO où je passe certains après-midi, j’ai vu une photo postée, une minute auparavant. J’ai vu Bachir, en plein effort, le visage grave et la joie sourde, empli de force, le corps fuselé. J’ai vu Bachir, qui courait.