Je les regarde passer, les trains des autres. Avec leurs wagons de bonheur, d’amour, de nouveaux départs, d’opportunités, de petites vies naissantes…
Ils passent. Devant moi. Et j’assiste, impassible, à ce ballet incessant.
Je les regarde passer, les trains des autres. Avec leurs wagons de bonheur, d’amour, de nouveaux départs, d’opportunités, de petites vies naissantes…
Ils passent. Devant moi. Et j’assiste, impassible, à ce ballet incessant.
Hier soir, tard, je me noyais dans la toile infecte et ce F-Haine, qui me file une nausée qui ne m’a pas quitté depuis dimanche soir. Fermée. Lovée. Comme face à un précipice incompréhensible. Et puis, sur le groupe Facebook privé qui nous permet d’échanger entre bénévoles et migrants du CAO où je passe certains après-midi, j’ai vu une photo postée, une minute auparavant. J’ai vu Bachir, en plein effort, le visage grave et la joie sourde, empli de force, le corps fuselé. J’ai vu Bachir, qui courait.
Au travers de mes nombreuses pérégrinations sur la toile, je te croise de plus en plus souvent, toi, le fâché. Et je prends toujours soin de te lire, d’entendre tes arguments, de tenter de te comprendre. Et de comprendre pourquoi demain, quand l’heure sera aux urnes, tu voteras Marine, sans même l’ombre d’un complexe, sûr de toi, sûr de ton choix.
Parfois je rentre le cœur serré, d’avoir entendu Imat me dire que oui, il a laissé sa femme et son fils là-bas, qu’il n’avait pas le choix mais que demain, oui demain, il les fera venir…
Parfois, j’ai la colère muette et les mots qui manquent.
Parfois j’ai peur, j’avoue j’ai peur, de ce chômage plombant, de ce que demain nous apportera.
Il y a des textes qui nous touchent mais qu’on n’aurait pas pu écrire. Il y a des gens si passionnés qu’ils réussissent à nous convaincre. Il y a des gens dont le plume devrait être lue par le plus grand nombre et que j’encourage à écrire, écrire, parce qu’ils ont cette chance de savoir mettre des (beaux) mots sur les choses (j’en ai connu une comme ça <3). Il y a des gens qui nous touchent plus que d’autres, allez savoir pourquoi. Qui viennent faire vibrer une petite partie de nous, qui nous scotchent. Il y a des gens pour qui le sport est bien plus qu’un hobby, des gens qui me donneraient presque envie de m’y mettre (j’en connais une comme ça aussi <3). Parmi ces gens, il y a Fantine. Et ce texte. Ce serait un affront de ne pas lui donner vie ici, de ne pas partager ces mots qui m’ont ému, avec vous. « Fantine Style », à toi de jouer… ❤ 😉
DR
« T’as craqué là Puce ?! »… Ça a commencé comme ça, ou plutôt, ça a fini comme ça. Des jours, des semaines, que je me prends la tête, que j’échange sur le sujet, que j’essaie de trouver un positionnement clair. Clair, net et précis. Pour que mon cerveau, Restons Futiles et moi, on arrête de se questionner, qu’on se détende, qu’on soit raccord. L’objet du délit ? Les propositions commerciales, les cadeaux, les concours, les chaînes de blogs, les invitations et ce que j’en fais moi, Restons Futiles. Et c’est un vrai sujet. Qui mérite réflexion et qui mérite un post même !
Gainsbourg et son célèbre billet de 500F